"La déclaration de l'Azerbaïdjan est un piège d'information qui ne signifie pas un cessez-le-feu unilatérale", a écrit le porte-parole du ministère arménien de la Défense Artsrun Hovhannissian sur sa page Facebook.
De son côté, une source au sein du ministère de la Défense de la République du Haut-Karabakh a affirmé que l'Azerbaïdjan continuait de tirer, dans certaines zones de la ligne de contact, sur les forces armées du Haut-Karabakh, en dépit des affirmations sur l'arrêter des opérations militaires.
Plus tôt dans la journée du 3 avril, le porte-parole du ministère azerbaïdjanais de la Défense Vagif Dargahly avait annoncé que Bakou avait pris la décision d'arrêter unilatéralement toutes les opérations militaires sur la ligne de contact dans le Haut-Karabakh.
"Cette décision a été prise en tenant compte des appels des organisations internationales et de la politique pacifique menée par l'Etat (azerbaïdjanais, ndlr)", a indiqué M.Dargahly.
Depuis février 1988, l'Arménie et l'Azerbaïdjan se disputent le Haut-Karabakh, région autonome principalement peuplée par des Arméniens et qui a annoncé son intention de se séparer de l'Azerbaïdjan. Cette démarche a provoqué des affrontements entre les troupes arméniennes et azerbaïdjanaises à la suite desquelles Bakou a perdu le contrôle de la région.
Le règlement pacifique du conflit fait l'objet de négociations menées depuis 1992 dans le cadre du Groupe de Minsk de l'OSCE coprésidé par les Etats-Unis, la Russie et la France.