Le journal ajoute que le prêteur principal du pays est le Fonds monétaire international (FMI), qui a accordé aux Ukrainiens des crédits d'un montant total de 29,5 milliards de dollars. Chaque fois que Kiev a promis de lancer un programme de réformes nécessaire.
"Avec diligence, Kiev a signé divers programmes de coopération avec le FMI, mais il n'a jamais complètement rempli ses engagements en matière de réformes", souligne le journal.
Le prêteur qui a "pris" la troisième place est la Banque mondiale, qui a octroyé à l'Ukraine environ 11,9 milliards de dollars.
Les journalistes notent également que les relations entre l'Ukraine et ses créditeurs sont "assez tendues".
L'une des preuves qui le confirme est "l'utilisation du crédit", qui reste très basse. "L'utilisation du crédit" prévoit que le débiteur (l'Ukraine) puisse obtenir la totalité du prêt à condition qu'il remplisse ses engagements, notamment procéder à des réformes nécessaires, sinon, le débiteur n'est en mesure d'"utiliser" qu'une partie du prêt, par exemple 40% du montant total.
Pour Kiev, le "bon taux d'utilisation du crédit" est 30%, il a été enregistré dans les années "stables" de 2013 et 2014. En 2015, après les évènements de l'Euromaïdan, ce chiffre est tombé à 10%.
L'article parle également des dettes souveraines de l'Ukraine envers d'autres Etats, par exemple, le Japon et les États-Unis, mais il n'indique en aucune façon le prêt de trois milliards de dollars, que l'Ukraine devait encore payer à la Russie en décembre 2015.