Des scientifiques britanniques ont découvert les "gènes de la mort"

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Près de 200.000 Britanniques ont des gènes qui pourraient leur ôter environ quatre ans de vie.

Des scientifiques de l'Université d’Édimbourg (Écosse) ont découvert des "gènes de la mort" qui écourtent la vie de quatre ans. Ils ont été détectés chez 70% des Britanniques, rapporte le journal The Telegraph.

Les scientifiques ont analysé l'ADN de 150.000 personnes. Les résultats définitifs ont été comparés avec les données sur la durée de vie des parents des participants. 

Les chercheurs sont arrivés à la conclusion que la vie des porteurs d'un gène mutant est plus courte. Une personne n'ayant qu'un gène mutant est morte un an plus tôt. La durée de vie des porteurs d'une paire de gènes mutants APOE et CHRNA était écourtée de quatre ans en moyenne.

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D'après ces statistiques, trois personnes sur 1.000 portent une paire de "gènes de la mort". Ces personnes sont plus susceptibles que les autres d'être atteintes d'une maladie grave (cancer, Alzheimer…).

Les scientifiques recommandent de faire attention à sa santé et d'adopter le mode de vie sain. De telles mesures peuvent empêcher les "gènes de la mort" de devenir actifs. 

La technologie du screening, qui permet d'obtenir des informations sur la disposition de telle ou telle personne à contracter une maladie, est un moyen de détecter ce type de gènes. 

Selon les scientifiques, ces informations permettent de neutraliser les causes des maladies. Par exemple, ceux qui ont un gène mutant CHRNA doivent arrêter de fumer, car ils ont une disposition à contracter le cancer du poumon.

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