Selon Steven Warren, secrétaire de presse de la coalition antiterroriste dirigée par les Etats-Unis qui lutte contre l'Etat islamique en Irak, on a tiré les leçons des erreurs passées. Il a expliqué qu'actuellement quelques dizaines de soldats syriens suivaient un entraînement et allaient lutter contre les forces de l'Etat islamique sur le sol syrien.
En 2015, les Etats-Unis conjointement avec la Turquie et la Jordanie avaient déjà essayé d'entraîner des combattants de l'opposition syrienne libre, mais le programme n'avait pas vraiment porté ces fruits.
"Je n'étais pas content des résultats. Nous avons décidé de trouver de nouvelles approches", a déclaré le ministre américain de la Défense Ashton Carter. Selon lui, ce programme qui avait coûté 500 millions de dollars (438,9 millions d'euros) à Washington "n'a pas contribué à créer une armée de terre capable de lutter contre les extrémistes de Daech".
Le 23 septembre 2015, on apprenait que des combattants de l'opposition syrienne libre qui avaient suivis un entraînement dans des camps américains sur le territoire turc avaient déserté.
Le Pentagone a démenti cette information le jour-même, puis il a reconnu son impuissance à contrôler ses propres combattants en Syrie. Selon le général Lloyd Austin, les militants qui ont été formés par les Etats-Unis ne combattaient pas tous l'Etat islamique.
En juillet dernier, près de 50 "ancien élèves" américains ont été dispersés dans un affrontement avec la branche d'Al-Qaïda dans le pays.
Selon M. Cook, le Pentagone "serait préoccupé" si les insurgés qui ont reçu une formation militaire de la part des Etats-Unis se joignaient aux groupes terroristes opérant en Syrie tel que le Front al-Nosra.