Selon l'Organisation internationale de la vigne et du vin, la France s'est fait griller la première place de producteur mondial par l'Italie en 2015. Plus inquiétant, les vins français s'exportent moins bien que ceux venus d'Italie et d'Espagne, rapporte Le Parisien.
En dépit du fait que les exportations diminuent en volume, elles continuent d'augmenter sur un an en valeur (+6,8%) car les grands crus ont toujours la cote à l'export. Ce succès des grands bordeaux ou bourgognes ne cache-t-il pas la place prise dans le monde par les vins étrangers?
Pourtant, selon lui, il y a de plus en plus de pays où l'on boit des vins "d'une qualité correcte à des prix modérés". Car si la consommation de vin ne cesse de baisser en Europe — en France, on est passé de 100 litres par an et par habitant en 1960 à près de 42 litres en 2015 — elle est largement compensée par celle du reste de la planète.
Dernier symbole de cette montée en puissance des vins étrangers, le choix d'un cru chilien comme sponsor du Tour de France, un des événements sportifs les plus suivis de la planète. Ce parrainage est considéré en France comme un "affront dans le pays du vin" pour de nombreux viticulteurs, dont ceux de l'Aude qui ont déjà menacé de bloquer la Grande Boucle cet été.