L'armée américaine est terriblement faible et incompétente, et il est peu probable que la situation aille en s'améliorant, écrit la revue américaine National Interest.
Selon le périodique, les forces armées des Etats-Unis, au cours des 15 dernières années, n'ont pas pu se préparer à une confrontation avec leurs plus proches rivaux.
Le journal américain Daily Signal indique pour sa part que les officiers supérieurs de l'armée ont partagé leurs préoccupations avec le Congrès concernant l'aptitude de l'armée américaine, cependant, leurs arguments n'ont pas reçu l'attention voulue.
Auparavant, le général Mark Milly, chef d'état-major de l'armée de terre des Etats-Unis, avait déclaré que les forces armées seraient en mesure de faire face à un conflit grave, mais "pas à un niveau qui répondrait aux attentes du peuple américain".
La formation militaire ne bénéficie pas d'une attention suffisante, de sorte que dans l'éventualité d'un conflit armé majeur les troupes américaines n'arriveraient pas sur place assez rapidement, souligne National Interest. Sinon le commandement devra envoyer des soldats non entraînés.
Ce problème existe non seulement dans les forces terrestres mais l'amiral John Richardson a déclaré que la marine américaine connaissait également des difficultés avec la formation.
Dans le rapport de février, l'Institut de recherche stratégique Heritage Foundation qualifie le potentiel militaire américain de "faible". Les médias ont à plusieurs reprises fait valoir les raisons pour cette tendance.
Seulement un tiers des équipes de combat de brigade et des unités tactiques principales de l'armée américaine sont prêtes à prendre part à un combat réel.
Pendant ce temps, selon les représentants du commandement, la situation ne peut être sauvée que par un nouveau budget de la défense.
Auparavant, le général Joseph Dunford, chef d'Etat-Major des armées des Etats-Unis, avait porté une appréciation défavorable sur l'aptitude des forces armées américaines, lors de son discours au comité de la chambre des représentants dans le débat sur le nouveau budget de défense.