Entre le 11 et le 17 janvier 2016, le roi Abdallah II a informé les membres du congrès américain que, depuis le début de l'année, les forces du SAS ont été déployées en Libye. Selon le journal, le roi a également mis en garde les hommes politiques américains sur les dangers posés par le dirigeant turc.
Ainsi, le chef de l'Etat jordanien a déclaré que le président turc Recep Tayyip Erdogan "croyait en une solution islamiste radicale aux problèmes régionaux". Le roi Abdallah II a noté que "le fait que les terroristes soient envoyés en Europe fait partie de la politique turque, et la Turquie reçoit une tape sur les doigts, mais elle s'en tire toujours".
De plus, le roi a affirmé que des soldats britanniques ont participé à la formation d'un bataillon mécanisé dans le sud de la Syrie. Ce bataillon est composé de militants tribaux locaux opposés au président Bachar el-Assad.
"Le problème est beaucoup plus important que l'Etat islamique, c'est une Troisième guerre mondiale, dans laquelle les chrétiens, les juifs et les musulmans se battent contre les hors-la-loi", conclut-il.
Le Guardian a envoyé une demande au ministère britannique de la Défense, mais ce dernier a refusé de la commenter. Pourtant, l'une des sources de l'édition au sénat américain a confirmé la rencontre avec le roi, cependant, elle a refusé de révéler ce dont il avait été question dans la conversation.