Selon la revue Quartz qui se réfère à une étude conjointe de chercheurs de Stanford et Harvard, le stress au travail est capable de diminuer le nombre d'années de vie. Dans cette situation, ce sont les minorités ethniques et les employés manquant d'éducation qui sont parmi les catégories les plus menacées.
L'insécurité au travail et les requêtes nombreuses sont des indices très dangereux du point de vue du stress. Cette situation est liée aux particularités des changements dans l'espérance de vie lors des dernières décennies: bien que cet indice ait considérablement augmenté, il existe des groupes de la population américaine qui sont exclus de cette tendance positive.
Les emplois impliquant un niveau de stress élevé conduisent à 120.000 morts annuelles et coûtent jusqu'à 190 milliards de dollars en dépenses de santé aux Etats-Unis. Ceux qui font parties des minorités et qui ont un faible niveau d'éducation travaillent souvent dans des conditions d'insécurité, et sont ainsi soumis à des risques.
Les employés Afro-Américains ayant moins de 12 ans passés dans le système éducatif subissent l'impact le plus important du point de vue du stress. Leur espérance de vie est diminuée de près de 1,7 an à cause du stress au travail. A l'opposé, les employées blanches ayant plus de 17 ans passés dans le système éducatif sont les moins touchées. Elles perdent 0,3 an de vie à cause du stress au travail.
Les Etats-Unis allouent des sommes considérables aux dépenses de santé qui ne semblent cependant pas toujours avoir des effets positifs directs. Dans la situation où les employeurs poussaient leurs employés à adopter un bon comportement pour leur santé en dehors de leur lieu de travail, il n'y avait pas d'études spécifiques montrant un impact sur la santé des employés.