Les astronomes affirment que les nuages ne leur permettent pas de découvrir la liste des éléments chimiques permettant d'estimer la possibilité d'existence de la vie sur les exoplanètes éloignées, annonce la revue The Atlantic. Les résultats de la recherche concernant l'exoplanète GJ 1214b sont publiés dans un article de la revue Nature.
En 2012 et 2013, le télescope spatial Hubble a passé de longs mois à étudier l'exoplanète GJ 1214b. Le télescope a fixé l'objet spatial 15 fois lorsqu'il suivait son orbite grâce à son étoile, et la lumière de cette dernière passait à travers l'atmosphère.
Une grande réussite? Pas trop. Malheureusement, l'analyse concernée n'a rien révélé sur les éléments chimiques présents dans l'atmosphère de GJ 1214b. Les scientifiques ont seulement compris qu'elle était entourée par un grand nombre de nuages. Le télescope n'a pas non plus été capable de pénétrer dans l'atmosphère d'autres planètes aux dimensions identiques.
Les astronomes cherchent à éviter ce problème dans leurs études. Dans le même temps, les particularités de la découverte ont aidé les scientifiques à mieux comprendre la nature des exoplanètes. Selon Zach Berta-Thompson, le chercheur qui s'occupe actuellement d'étudier le système GJ 1132b à l'aide du télescope Hubble, cité par The Atlantic, il est vraiment surprenant de comprendre que des nuages inattendus sont présents dans les atmosphères des planètes. D'un autre côté, les nuages sont les ennemis des astronomes, explique le scientifique.
Le télescope spatial James Webb va succéder à Hubble dans deux ans. Il est capable de réaliser des enregistrements dans l'infrarouge qui amélioreront la visibilité à travers les nuages. Cependant, ce télescope ne pourra pas être financé indéfiniment, ce qui devrait pousser les scientifiques à chercher de nouveaux moyens pour identifier des exoplanètes ayant de grandes chances d'être habitables.