La Pologne est le premier pays de l'UE à prendre une telle décision après les attaques de Bruxelles qui ont fait au moins 31 morts et 270 blessés. Trois Polonais figurent parmi les blessés.
"Nous sommes obligés de veiller avant tout à la sécurité de nos concitoyens", a-t-elle ajouté en appelant à refuser d'accueillir en Europe "des milliers de migrants qui viennent ici seulement pour améliorer leurs conditions de vie".
Parmi ces migrants, "il y a également des terroristes", a-t-elle affirmé.
Les premiers réfugiés devaient arriver en Pologne fin mars ou début avril.
"Notre position est très prudente, ce qui éveille de grandes critiques de la part d'autres pays dans ce qu'on appelle la vieille UE, qui ont donné hâtivement leur accord à cet afflux de migrants en Europe", a exposé la première ministre.
"Cette insouciance est à l'origine des problèmes que voilà", a-t-elle affirmé.
Après Paris et Bruxelles, "j'ai le regret de constater que l'UE ne tire pas de leçons de ce qui se passe", a encore dit Mme Szydlo, citée par l'AFP.
Le 22 septembre dernier l'UE avait adopté par un vote à la majorité un accord sur la répartition de 120.000 migrants. La Slovaquie, la Roumanie, la Hongrie et la République tchèque avaient voté contre, tandis que la Pologne, gouvernée à l'époque par les centristes, avait voté pour.