"Les services d'appui au sein des Forces aériennes ont appris avec étonnement qu'on leur rendait intacts plusieurs rations quotidiennes depuis les centres d'accueil de Roca et de Koutsohero, situés non loin de la ville de Larissa. Certains réfugiés ont refusé de manger des pâtes à la viande hachée sous prétexte que le plat contenait du porc, formellement interdit par l'islam. Malgré les assurances du personnel des centres, les réfugiés n'ont pas touché à la nourriture", écrit le site.
L'incident n'est pas unique en son genre. Il y a quelques jours, certains réfugiés ont refusé de manger du bouillon aux lentilles, au prétexte qu'ils "n'aimaient pas ça".
Tandis que les migrants font la moue, la population locale, choquée par une telle ingratitude, dénonce l'indifférence du gouvernement à l'égard des nombreux Grecs souffrant de la faim, conclut le site.
Plus de 13.000 migrants et réfugiés sont toujours bloqués à Idomeni (nord), selon des chiffres officiels grecs. Les migrants refusent de quitter les lieux malgré la fermeture de la frontière gréco-macédonienne depuis le 7 mars et l'accord passé vendredi entre l'UE et la Turquie.
Les migrants manifestent presque quotidiennement à Idomeni sur les voies ferrées frontalières en réclamant l'ouverture des frontières pour poursuivre leur périple vers l'Europe du nord.