Au 29 février, "plus de 1.500 personnes mises à l'abri (…) ont été orientées vers la procédure de demande d'asile", selon un décompte présenté par le ministère de l'Intérieur et celui des Affaires sociales lors d'une réunion lundi avec les associations.
A cette date, "68 % des migrants présents en CAO étaient engagés dans une démarche de demande d'asile", indique le communiqué.
L'État a terminé à la mi-mars le démantèlement de la partie sud du bidonville de Calais, une zone comptant 800 à 1.000 migrants selon la préfecture, 3.450 selon les associations, rapporte l`AFP.
"Au 21 mars, ce sont au total 3.215 personnes qui se sont vu proposer et ont accepté" de partir en CAO, indique le communiqué, précisant un total donné il y a quelques jours.
Les pouvoirs publics précisent que "de moins en moins de migrants quittent les CAO sans solution", puisque cette situation a concerné "22% des entrées" intervenues entre le 27 octobre et le 29 février.
Alors que des interrogations subsistent sur l'avenir de ces centres au-delà de la trêve hivernale, le 31 mars, l'État a souligné lors de cette réunion sa "volonté de maintenir ce dispositif pour permettre à tout migrant qui le souhaite à Calais ou Grande Synthe de trouver en France une solution d'hébergement adaptée à ses besoins et à ses droits".