Le chef du gouvernement chinois a rappelé que l'objectif de croissance pour le pays en 2016 était "de 6,5 à 7%". "C'est une nouvelle fourchette, et la méthode utilisée pour fixer cet indicateur d'objectif est relativement souple", a-t-il ajouté.
L'économie chinoise traverse actuellement une crise et l'on sait que quand ses indicateurs sont en baisse, l'économie mondiale est aussi touchée — les cours pétroliers notamment. Pendant l'été 2015, le pays a connu la plus grande crise de son marché boursier depuis 2007. En six semaines, les actions des compagnies chinoises ont perdu près d'un tiers de leur valeur, rapporte Lenta.ru.
Les autorités ont décidé de réduire les taux d'intérêt et d'assouplir les conditions de crédit. Elles ont également durci le contrôle des logiciels utilisés par les acteurs des transactions boursières.
En février, Li Keqiang avait critiqué le travail de la Banque populaire chinoise en déclarant que "le régulateur ne combattait pas assez activement la crise", tout en précisant que les principaux risques systémiques pour l'économie chinoise avaient pu être neutralisés.