Les Belges auraient refusé de travailler avec leurs homologues américains, prétextant une surcharge de travail.
Notons que le mot "coopération" a un sens bien particulier pour les Américains. Ainsi, peu après les attentats de Paris, un haut responsable américain dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, voyageant à travers l'Europe, a pris la décision de se rendre à Bruxelles, non pour communiquer des informations à ses collègues belges, mais au contraire, afin d'obtenir plus d'informations sur l'enquête.
Les partenaires belges n'ont pas approuvé cette initiative, expliquant leur refus par le temps consacré à l'enquête et une surcharge de travail.
Les inquiétudes de Washington concernant la surcharge de travail des services de renseignement belges, ainsi que l'insuffisance de la coopération avec ses alliés, sont à nouveau apparues après la série d'attentats commis à Bruxelles le 22 mars.
Mais ces inquiétudes indiquent surtout le désir des États-Unis d'être au courant de tout ce qui se passe non seulement dans leur pays ou chez leurs voisins, mais aussi en Europe…