Le tableau est alléchant. Mais le revers de la médaille, c'est que l'automobile devient une réserve d'informations sur la personnalité de son propriétaire, tout comme son smartphone. Elle serait même en mesure d'accéder aux e-mails personnels de son détenteur afin de déterminer plus précisément ses préférences.
Surveillance 2.0: quand les #véhicules autonomes décideront à notre placehttps://t.co/ZnXxoftaTs#VoitureAutonome pic.twitter.com/r8fS7LsNoV
— Sputnik France (@sputnik_fr) 23 марта 2016 г.
De nombreuses entreprises accordent déjà une attention particulière aux préférences personnelles de leurs utilisateurs, comme le service de taxi populaire Uber, qui recueille soigneusement les données sur les habitudes de ses clients liées au transport, ce qui offre de grandes opportunités pour des opérations promotionnelles.
A titre d'exemple, The Atlantic décrit une situation potentielle où une voiture sans pilote s'arrêterait devant un café dont l'emplacement n'est pas adapté à votre itinéraire, car ce café est partenaire du fabricant de ce véhicule.
Interrogé sur ce problème l'été dernier lors de la réunion annuelle des actionnaires de Google, le vice-président David Drummond a ainsi indiqué qu'il était "trop tôt pour tirer des conclusions, car elles pourraient empêcher de réaliser un produit amélioré". "Lorsque ces véhicules seront mis en service, on pourra alors réfléchir l'importance de cette question", a-t-il ajouté.
Néanmoins, selon The Atlantic, même si les entreprises permettent à leurs clients de limiter l'accès à leurs données personnelles, le problème ne sera pas résolu, car il arrive très souvent que nous acceptions les "Conditions d'utilisation" dans différents programmes sans les lire jusqu'à la fin…