Leur article vient d'être publié dans le magazine Nature Genetics.
Pour faire le lien entre les facteurs génétiques spécifiques aux maladies du spectre autiste et les particularités de comportement des larges couches de la population, les chercheurs se sont basés sur les résultats de longues études menées sur des parents et leurs enfants nés en 1991 et 1992 à Bristol (Royaume-Uni), ainsi que sur les données des recherches internationales sur les signes génétiques liés à l'autisme.
La recherche a ainsi montré qu'il existait, entre les individus sains et les autistes, "des états intermédiaires formant un continuum".
Plus tôt, des chercheurs chinois avaient réussi à élever des singes avec une maladie congénitale dont les symptômes étaient similaires à l'autisme en intégrant dans le génome des animaux un gène dont la copie chez l'homme conduisait à un retard de développement intellectuel et à des troubles de la socialisation.