Selon les dernières informations, 31 personnes sont mortes dans les attaques et on dénombrait près de 150 blessés. En France, le président François Hollande a convoqué une réunion d'urgence et le ministre de l'Intérieur a déclaré qu'il enverrait 1.600 policiers à la frontière franco-belge et sur les sites d'infrastructure de transports.
D'après le directeur général du Centre russe d'information politique Alexeï Moukhine, cette forme de lutte des organisations terroristes contre les institutions européennes s'explique par "l'arrivée sur le territoire de l'UE de plusieurs milliers de kamikazes potentiels ou de spécialistes en explosifs et en diversion, qui ont rejoint les coordinateurs déjà présents sur le territoire européen pour former une véritable armée terroriste". "Aujourd'hui, ils essaient d'influencer les décisions des politiciens européens en semant la panique et le chaos, pense l'expert.
Mais le préjudice économique indirect consécutif à de tels incidents est toujours plus élevé. Ainsi, après les attentats de New York du 11 septembre 2001, les pertes des compagnies d'assurance ont été estimées à 40-50 milliards de dollars et celles des entreprises, y compris à cause de la suspension des vols, à plus de 120 milliards de dollars. Environ 7 milliards de dollars supplémentaires ont été versés aux proches des victimes.
L'Airbus russe qui s'est écrasé suite à un attentat en octobre 2015 a provoqué des problèmes pour toute l'industrie. L'avion de ligne en partance de Charm el-Cheikh et à destination de Saint-Pétersbourg s'est écrasé dans le Sinai, faisant 224 morts. Les autorités russes ont alors interdit les vols en Égypte, qui était l'une des destinations touristiques les plus appréciées des Russes avec la Turquie.
Les petits pays émergents avec une économie faible subissent encore plus durement les conséquences de ces attentats.