"Il faut arrêter de pointer les Belges. En France, nous y avons aussi notre part de responsabilité, comme dans d'autres pays d'Europe d'ailleurs", a indiqué M.Aliot.
Selon le député, la France aurait pu jouer un rôle important dans la lutte contre l'islamisme en Europe, "mais on a préféré aller faire la guerre dans des endroits où nous n'y avons aucun intérêt: l'Afghanistan, l'Irak, l'affaire désastreuse de Libye. Et nous en payons aujourd'hui les conséquences avec ces milliers de migrants qui malheureusement sont sur les routes de l'exil. A l'intérieur de ces flots de migrants il y a des terroristes potentiels ou des terroristes".
"Nous sommes confrontés à une cinquième colonne, il y a des gens qui vivent parmi nous et qui dans le dos des services de sécurité, des renseignements, passent à l'acte avec des méthodes absolument ignobles et malheureusement je pense que nos gouvernants depuis trop longtemps déjà n'ont pas pris la mesure du péril qui nous guette", a noté le député.
Outre les mesures policières et militaires, il faut songer à s'armer idéologiquement contre les ennemis du mode de vie occidental, estime M.Aliot.
"Il ne faut plus tolérer un certain nombre de discours, de postures, d'agissements de gens qui sont chez nous et qui méprisent ce que nous représentons, qui commentent notre civilisation. Et ces gens-là il faut les foutre dehors! Nous n'avons plus à accepter des discours de haine sur le sol européen. Si ces gens-là ne sont pas d'accord avec notre manière de vivre, ils n'ont qu'à aller vivre ailleurs! Voilà ce qu'il faut, mais ça, ça demande un certain courage pour le dire. Et manifestement, les politiques que ce soit en Belgique ou en France, ça fait bien longtemps qu'ils ont abdiqué", a conclu le député.
Une série d'explosions, dont une serait l'œuvre d'un kamikaze, ont eu lieu mardi matin à l'aéroport Zaventem de la capitale belge et dans le métro de Bruxelles, faisant, selon le dernier bilan, 34 morts et 150 blessés. Le premier ministre belge a qualifié les attaques d'attentats terroristes.