Sur son site officiel, le parti annonce qu'il se prononce contre la bureaucratie et la réglementation et le contrôle excessive de l'Etat.
"Les forces politiques finlandaises principales se querellent, elles ne sont pas en mesure de prendre soin de l'avenir du pays. C'est pourquoi, nous avons fondé le Parti du whisky ", rapporte la radio-télévision nationale finlandaise Yle citant le communiqué du président de cette association politique, Juhani Kahara.
Les amateurs de whisky envisagent de prendre part aux prochaines élections municipales finlandaises. Actuellement, ils cherchent des candidats appropriés pour représenter cette formation politique.
En Finlande, pour que le ministère de la Justice puisse enregistrer un parti politique il faut recueillir au moins 5.000 signatures.
Le Parti du whisky finlandais n'est pas le premier projet politique enthousiaste lié au sujet de l'alcool. En Russie, peu après la chute de l'URSS, en 1994, le ministère russe de la Justice avait enregistré le Parti des amateurs de bière.
Initialement, c'était une sorte de blague, créé par analogie au Parti des amateurs de bière polonais. Ses publications se lisent comme une parodie des clichés politiques des programmes des partis. Par exemple, son objectif était "la protection des intérêts des amateurs de bière, indépendamment de leur appartenance raciale, nationale ou religieuse". Les demandes du parti comprenaient, notamment, la diminution des taxes pour les fabricants de bière.
Pour attirer le plus grand nombre d'électeurs, le parti avait créé différentes sections telles que " les amateurs de bière blonde", "les amateurs de bière brune" et "le Groupe des amateurs de vodka".
Le parti a participé aux élections à la Douma d'Etat en décembre 1995 et s'est classé 21e sur 43, en recevant les votes de 428.727 électeurs (0,62%).
Après cet échec, les sponsors ont abandonné leur soutien et le parti de facto a cessé d'exister et n'a pas été réenregistré en 1998. Pourtant, de nombreuses branches du parti continuent d'exister en tant qu'associations formelles ou informelles.