La société Andromède appartenant à la famille Heriard Dubreuil qui est le plus grand investisseur dans la société Rémy Cointreau s'occupe des investissements concernés et possède 22% du capital de Delair-Tech, annonce l'agence Bloomberg.
Le choix des investissements n'est pas fait au hasard, parce que les producteurs d'alcool et de vin sont parmi les clients potentiels de la société Delair. Les drones de cette entreprise peuvent être utilisés non seulement dans des projets techniques et énergétiques, mais également dans le domaine de la production alimentaire.
Par ailleurs, la société Andromède possède des parts dans les entreprises de distribution des drones Avyon et Prodrone, concurrentes de Delair, indique l'agence Bloomberg se référant à la déclaration d'un représentant du fonds.
La France a déjà eu une expérience prometteuse de commercialisation de ses drones, avec les succès de la société Parrot qui vend des jouets aériens et a également investi dans d'autres entreprises s'occupant du développement de drones, en particulier, dans Delair. L'agence Bloomberg rappelle que la France a été un des premiers pays à réglementer l'utilisation commerciale des drones en 2012.
La société Delair a le projet de s'ouvrir aux marchés mondiaux pour y vendre sa production. Selon l'agence Bloomberg, le drone le plus simple produit par l'entreprise coûte 30.000 euros, a un poids de moins de 2 kilogrammes, et est capable de voler pendant près de 2 heures.
Il semble que la société Delair parte à la conquête des marchés internationaux avec de bonnes chances de succès. L'entreprise a déjà des clients importants: l'entreprise Electricité de France (EDF), la société Glencore et les groupes de pétrole et de gaz, comme Total et Engie (anciennement GDF Suez). Et avec ce combustible de cognac, Delair sera peut-être capable de faire voler ses drones encore plus loin.