Il s'avère que le soulèvement des machines aura lieu plus tôt qu'on ne le croyait, et les concepteurs de cette entreprise, qui produit des robots, semblent jouer un rôle clé dans l'accélération de ce processus. Leur nouvelle invention, le robot Sophia, seulement blaguer sur la destruction de l'humanité dans le futur, mais le processus a évidemment commencé.
Could you really fall in love with humanlike robot like Sophia? https://t.co/FSrFkoIdEg pic.twitter.com/yM0o6QqQrL
— CNBC (@CNBC) 17 марта 2016 г.
Ce robot soigneusement conçu a déclaré, dans un entretien-démonstration avec son "père", le concepteur David Hanson, que ses principaux désirs incluent une vie humaine normale, surtout des études à l'université et un foyer familial. Par ailleurs, Sophia ne serait pas contre tuer quelques humains, confie-t-elle ensuite.
Bien que M. Hanson maintienne que ce n'est qu'une plaisanterie, cela ne fait curieusement rire personne. La machine, a-t-il poursuivi, a été conçue initialement pour travailler dans le domaine de la santé, de l'enseignement ou bien des services… mais les gens apprécieront-ils une telle initiative?
"Ma principale fonction est de communiquer avec les gens", poursuit le robot.
Vu ses blagues, la ressemblance de Sophia avec un être humain devient de plus en plus terrifiante. Sa peau est faite d'une matière malléable Frubber, et de multiples moteurs cachés dans son corps lui permettent de sourire, de froncer les sourcils et d'exprimer plusieurs autres émotions.
L'androïde a des caméras à la place des yeux avec un algorithme censé reconnaître les visages humains et établir un contact visuel. Sophia est d'ailleurs capable de discerner le langage humain, répondre aux questions, tout comme mémoriser ses interactions et les visages qu'elle voit. Ces informations l'aident à accélérer son apprentissage et améliorer ses capacités.
"Elle est destinée à être aussi consciente, créative et capable que chaque humain", explique son concepteur, ajoutant qu'il espère voir des robots marcher parmi les humains dans moins de 20 ans. Un jour, les androïdes ne pourront pas être différenciés des humains, selon M. Hanson.