Bruxelles ne peut pas, même en théorie, tolérer une telle évolution de la situation, cependant, si cela arrive, les conséquences peuvent être dévastatrices, écrit l'édition britannique Financial Times.
Les plus graves conséquences toucheraient l'Ukraine, qui souffrirait simultanément non seulement d'un manque de gaz russe, mais aussi de sa dépendance énergétique du Donbass (sud-est de l'Ukraine).
"En Ukraine, il y aura un effondrement économique, et beaucoup de citoyens se précipiteront à l'ouest, en Pologne, en Allemagne et dans toute l'Union européenne, comme les réfugiés en provenance de Syrie font actuellement", souligne le journal.
L'UE, pour laquelle l'immigration reste la question la plus sensible, a peur d'un tel résultat et envisage des options qui aideraient à l'éviter.
"La condition la plus importante, qui permettrait d'éviter le scénario catastrophe, est la volonté de l'UE de reconnaître la position normale de la Russie dans l'ordre géopolitique et économique européen", conclut le Financial Times.
Les chiffres révèlent que 53% de l'énergie consommée par l'Union européenne provient de pays non-membres, alors qu'un tiers du gaz est importé de Russie.