"Nous n'avons pas perdu une seule personne en Libye", a déclaré mardi la candidate à la Maison Blanche, citée par la chaîne américaine Fox News.
Mais à l'évidence, la mémoire fait défaut à Mme Clinton.
Pour mémoire, l'attaque de Benghazi a provoqué une virulente polémique à Washington et a fait l'objet d'une enquête du Congrès américain. En octobre 2015, Hillary Clinton, alors secrétaire d'État, a été interrogée par les membres de la commission du Congrès. Par la suite, elle a reconnu ses responsabilités dans le bilan de l'attaque.
Accusé par les Républicains, le Département d'État américain, dirigé à l'époque par Hillary Clinton, en était, lui aussi, en partie coupable. Les hauts fonctionnaires du Département auraient traité avec négligence les avertissements sur des menaces à l'égard des diplomates américains en poste à Benghazi. La plupart des membres du Sénat en avaient déduit que l'attaque aurait pu être évitée.