Le régime de Mouammar Kadhafi a été détruit par le "printemps arabe" et le dirigeant libyen a été tué de manière tout à fait barbare. Son pays a aujourd'hui disparu des unes des journaux et n'est pas loin d'être effacé de la carte du monde. Les réfugiés racontent que tous les hôpitaux et les écoles du pays restent fermés, que quatre gouvernements différents se disputent toujours le pouvoir et que Daech et Al-Qaïda, deux organisations terroristes, créent des camps d'entraînement partout dans ce pays où, sous Kadhafi, les djihadistes étaient envoyés en prison.
L'ancien responsable de la sécurité du colonel témoigne: "Le prétendu "printemps arabe" constitue un plan très ancien des puissances occidentales, apparu juste après la Seconde Guerre mondiale. L'Otan avait à l'époque trois ennemis principaux: l'Union soviétique, le monde islamique et la Chine. Les puissances occidentales ont détruit l'URSS pour lancer ensuite des frappes contre les musulmans. L'Afghanistan, le Pakistan, l'Irak, la Syrie, le Yémen, la Libye, la Bosnie, le Nigeria… les événements dans ces pays ne relèvent en rien du hasard. Le "printemps arabe", les révolutions ou la démocratie — tout cela n'a pas vraiment existé là-bas. L'Occident veut simplement établir son contrôle sur la région sous couvert d'une rhétorique démocratique".
Kadhafi comprenait parfaitement qu'il existait un plan orienté contre la Libye, qu'on lui avait déclaré une guerre d'un nouveau type. Certaines forces avaient déjà tenté de l'éliminer en 1986 mais en vain. Il comprenait que quoi qu'il fasse ou quoi qu'il dise, l'Occident n'avait pas d'amis. Juste des ennemis ou des prisonniers".
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