M.Osborne, ministre britannique des Finances, a exprimé ses doutes sur l'avenir européen de la Turquie. Il rappelle que le Royaume-Uni a un droit de veto dans le vote sur l'adhésion de nouveaux membres à l'Union européenne. Selon lui, son pays n'est pas favorable à l'entrée dans l'UE d'Etats dont l'économie ne manifeste pas les résultats nécessaires pour une telle adhésion.
Le responsable britannique a lié le sujet de l'entrée turque dans l'UE avec le droit de libre circulation des citoyens qui constitue en effet un des avantages essentiels des pays faisant déjà partie de l'organisation.
Par ailleurs, M.Osborne a soulevé le problème de la migration, et a souligné que le Royaume-Uni éviterait les risques migratoires supplémentaires même dans le cas de l'entrée turque. Cela devient possible parce que le pays a un statut particulier au sein de l'Union européenne et n'est pas signataire de l'accord de Schengen ce qui lui permet d'en dégager certains bénéfices. Selon l'homme politique, les Turcs auront besoin de visas pour aller au Royaume-Uni même si leur pays est membre de l'Union européenne.
Dans le même temps, M.Osborne souligne l'importance du partenariat turco-britannique et turco-européen en affirmant que la Turquie reste un allié pour le Royaume-Uni et pour l'Union européenne.