Dans une interview accordée à Al Jazeera, l'émissaire du secrétaire général de l'Onu a nié l'existence d'un plan B de règlement du conflit syrien à part les négociations de paix intersyriennes à Genève.
"Le plan B, autant que nous pouvons le voir, est la continuation d'un conflit horrible. Savez-vous qui en seront les victimes? C'est le peuple syrien. Je ne pense pas qu'il y ait un plan B réel, hormis un travail intense visant à faire aboutir une solution politique sur la base du communiqué de Genève", a dit M. de Mistura.
Information démentie par le ministère russe des Affaires étrangères. Le ministre, Sergueï Lavrov, était formel:
"On a tout dit sur ce plan B: il n'y en a pas et il n'y en aura pas. Personne (ni la Russie, ni les Etats-Unis) ne l'envisage".
Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a déclaré qu'il était encore tôt pour parler d'un tel plan. "L'objectif prioritaire est le cessez-le-feu eu égard aux groupes soutenant cette initiative", a-t-il expliqué.
Les négociations sur le règlement du conflit syrien sont prévues lundi 14 mars. L'opposition syrienne, initialement réfractaire à cette idée, a consenti à y participer. Le chef de la délégation de l'opposition Assad al-Zoabi et le principal négociateur Mohammed Alloush sont déjà arrivés à Genève.