"Il ne faut pas essayer de nous proposer de travailler dans cette direction avant que notre production pétrolière ne monte à quatre millions de barils par jour. C'est seulement après que cela survienne que nous commencerons à participer", a dit le ministre, cité par l'agence de presse ISNA, à la question de savoir si, selon lui, le ministre russe de l'Energie Alexandre Novak entend persuader le gouvernement iranien de rejoindre l'initiative, lors de sa visite en Iran.
M. Novak s'apprête à se rendre en Iran, le 14 mars, pour s'entretenir avec les ministres iraniens de l'Energie et du Pétrole.
Fin février, M. Zanganeh a affirmé que l'extraction de pétrole journalière en Iran atteindrait la barre de 4,6 millions de barils dans le cadre du sixième plan quinquennal de développement du pays, c'est-à-dire vers l'année 2021.
Le 16 février dernier à Doha (Qatar), la Russie, le Venezuela, l'Arabie saoudite et le Qatar se sont mis d'accord pour geler leur production de pétrole à son niveau de janvier. D'autres pays producteurs ont ensuite rejoint le groupe. Le Koweït a notamment affirmé sa détermination à geler sa production de pétrole à son niveau actuel. L'Équateur, l'Algérie, le Nigeria et Oman ont également approuvé cette décision.
Le gouvernement iranien s'est au début opposé à l'initiative, motivant son refus par le fait qu'il ne trouvait aucune logique dans la limitation de sa production de pétrole qu'il entendait au contraire augmenter. Ensuite, Téhéran a dit pourtant soutenir la décision de la Russie et de plusieurs pays membres de l'OPEP.