A l'issue des pourparlers à Téhéran entre les ministres du Pétrole iranien, irakien, vénézuélien et qatari, l'Iran a annoncé soutenir toutes mesures pour stabiliser le marché et améliorer les prix, selon le ministre iranien du Pétrole Bijan Namdar Zanganeh.
"L'Iran a accepté la proposition. Les ministres ont discuté de l'accord adopté à Doha et l'Iran l'a salué", a déclaré la source de Sputnik.
"Nous soutenons la décision qui a été prise pour que les membres de l'OPEP et les pays non-OPEP maintiennent leur plafond de production pour stabiliser le marché et améliorer les prix", a déclaré M. Zanganeh, cité par l'agence de presse de son ministère Shana.
Initialement, une rencontre trilatérale était prévue entre le ministre iranien et ses homologues irakien et vénézuélien, mais le ministre qatari s'est dit lui aussi déterminé à y participer.
Plus tôt dans la journée, le gouvernement iranien s'est opposé à l'initiative de la Russie et plusieurs pays membres de l'OPEP, motivant son refus par le fait qu'il ne trouvait aucune logique dans la limitation de sa production de pétrole et entendait au contraire l'augmenter.
Mardi à Doha (Qatar), la Russie, le Venezuela, l'Arabie saoudite et le Qatar se sont mis d'accord pour geler leur production de pétrole à son niveau de janvier. Dès lors, plusieurs autres producteurs de pétrole ont rejoint le groupe. En particulier, le Koweït a officiellement annoncé sa détermination de geler sa production de pétrole à son niveau actuel, et l'Équateur, l'Algérie, le Nigeria et Oman ont approuvé le gel de la production de pétrole par la suite.