Dans une interview au journaliste du journal The Altantic, Jeffrey Goldberg, Barack Obama a refusé de cautionner l'impression selon laquelle le président russe aurait l'air méchant et brutal.
"En vérité, Poutine, au cours de toutes nos rencontres, est scrupuleusement poli, très franc. Il ne me fait jamais attendre deux heures comme il le fait avec plein d'autres", s'est exprimé M.Obama devant Jeffrey Goldberg.
Selon lui, M.Poutine comprend que la position de la Russie dans le monde a considérablement diminuée, mais en même temps sa politique en Ukraine ou son soutien pour le président Assad "n'en font pas un joueur".
"Vous ne le verrez dans aucune de ces réunion ici en train de façonner l'ordre du jour", a signalé le président américain.
En réponse à une question concernant la politique russe en Ukraine et en Syrie, le président Obama a jugé que "Poutine avait agi en Ukraine en réaction à un pays-satellite qui était sur le point de lui échapper".
"Il a fait exactement la même chose en Syrie, au grand détriment du bien-être de son propre pays", a-t-il ajouté.
Dans l'interview qu'il a accordée à The Atlantic, le président américain a également précisé que les Etats-Unis n'étaient pas prêts à déclencher une guerre à grande échelle à propos de l'Ukraine car, selon lui, la Russie sera toujours en mesure d'y maintenir une dominance progressive.