Le Parquet de l'Allemagne a pour sa part porté le nombre de suspects dans l'affaire Volkswagen à 17 personnes.
La justice française a également ouvert une information judiciaire contre le groupe allemand pour "tromperie aggravée". Aggravée par le fait que les véhicules fournis par le groupe étaient susceptibles d'être dangereux pour la santé ou l'environnement. Cette nouvelle mesure ordonnée par le Parquet de Paris fait suite à une enquête préliminaire engagée début octobre et à une procédure administrative ouverte par les services de la répression des fraudes.
Les 120 entreprises européennes du géant automobile emploient plus de 600.000 personnes, dont 270.000 en Allemagne. Environ 2.200 personnes travaillent dans l'usine du groupe à Chattanooga, aux Etats-Unis.
En septembre dernier, Volkswagen a reconnu avoir installé sur ses voitures diesel un logiciel conçu pour falsifier les résultats des tests effectués en vue de contrôler les émissions de dioxyde d'azote.