"J'ai reçu il y a quelques jours une lettre de la Fédération internationale de tennis m'informant que j'avais fait l'objet d'un contrôle antidopage positif lors de l'Open d'Australie", a-t-elle révélé lors d'une conférence de presse.
Le médicament en question, le meldonium ou mildronate, lui est prescrit depuis 2006 pour "traiter des problèmes de santé récurrents, un déficit en magnésium, une arythmie cardiaque et des cas de diabète dans (sa) famille", a-t-elle dit.
Principalement utilisé dans la prévention des infarctus, il n'est classé parmi les hormones et modulateurs métaboliques (groupe S4) que depuis le 1er janvier 2016.
Principalement utilisé dans la prévention des infarctus, il est classé parmi les hormones et modulateurs métaboliques (groupe S4) depuis le 1er janvier 2016.
La Fédération internationale de tennis a annoncé pour sa part quelques minutes après la conférence, constate l'AFP, que Mme Sharapova était "suspendue à titre provisoire à partir du 12 mars en attendant le déroulement de la procédure".
Néanmoins, le président de la Fédération russe de tennis, Chamil Tarpischev se dit pourtant optimiste dans cette situation.
"Je pense que tout cela est absurde. Les athlètes prennent tels médicaments que des physiothérapeutes ou des médecins leur prescrivent. Je pense que finalement Sharapova prendra part aux Jeux olympiques", a-t-il déclaré.