"Si la Russie était restée les bras croisés, le groupe terroriste Daech aurait fait main basse sur la Syrie. Et il est même possible que certains pays auraient reconnu le nouvel Etat ainsi créé", a-t-il relevé.
Et d'ajouter: "Vous savez, depuis que les terroristes du Kosovo ont réussi à créer un quasi-Etat, reconnu par certains pays fondamentalistes et même progressistes, je ne doutais plus qu'arriverait un jour où quelqu'un dans le monde islamique comprendrait que n'importe qui pourrait créer un Etat à l'aide de mitraillettes et d'armes".
"Je crois que l'implication militaire russe en Syrie est indispensable puisque la Russie lutte contre le terrorisme. Sans aucun doute, il vaut mieux le combattre en Syrie qu'à l'intérieur de la Russie. D'ailleurs, c'est le même principe que suivent les Etats-Unis en envoyant leurs troupes en Syrie", a-t-il fait remarquer.
Quant à la coopération militaire dans ce domaine, poursuit le président, la Russie et les Etats-Unis devraient conjuguer leurs efforts, en examinant "les mêmes images satellites, les mêmes cartes", en frappant "les mêmes cibles".
"Les chasseurs russes et américains pourraient mener des raids conjoints", a-t-il conclu.
Cette initiative a été appuyée par les dirigeants de nombreux autres pays qui se sont déclarés prêts à contribuer à sa réalisation. La trêve est entrée en vigueur le 27 février à minuit.
La Russie mène depuis le 30 septembre une opération militaire contre Daech en Syrie sur décision du président russe Vladimir Poutine et à la demande du président syrien Bachar el-Assad.