L'omniprésente "menace russe" grandit sans cesse, c'est une vieille rengaine de l'Otan. Une nouvelle déclaration, d'ailleurs loin d'être originale, est sortie hier de la bouche du secrétaire général de l'Alliance Jens Stoltenberg lors d'une interview accordée à la chaîne américaine CNN.
En retour, Jens Stoltenberg a déclaré que "face aux multiples tentatives de Moscou d'intimider ses voisins et de diviser l'Alliance, l'Otan répond en renforçant son unité et en adaptant sa conception militaire". Il n'a pas manqué de préciser que l'augmentation des effectifs des forces de l'Alliance en Europe de l'est "a permis de résister à la pression de la Russie".
Les déclarations de ce type ne sont pas nouvelles. Cependant, c'est l'Otan, et non la Russie, qui a ces derniers temps musclé sa présence en Europe. Commentant cette situation, le chef d'état-major des forces armées russes Valeri Guerassimov avait indiqué que les accusations incessantes proférées contre la Russie ne visaient qu'à donner un prétexte à l'Otan pour intensifier son activité.
Sur fond de crise politique en Ukraine, une augmentation sans précédent de l'activité des forces armées de l'Otan et des Etats-Unis a été constatée près des frontières russes. Moscou perçoit ces démarches de l'Occident comme une tentative pour provoquer une nouvelle guerre froide.