La Russie, cette bête noire prête-à-accuser de l'Occident

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Faute de preuves, accusons la Russie! Ce slogan est devenu très répandu ces derniers temps auprès des pays de l'Occident afin de justifier tous leurs échecs.

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L'expression "l'agression russe" est abondamment utilisée par les hommes politiques européens afin de justifier tous les problèmes auxquels l'Union européenne est confrontée, tandis que les accusations contre Moscou deviennent de plus en plus déconcertantes d'incohérences, estime le chroniqueur britannique Neil Clark.

"La première chose que je ne comprends pas, c'est l'accusation avancée par le commandant suprême des forces alliées en Europe, le général Philip Breedlove, selon laquelle Vladimir Poutine et Bachar el-Assad qui auraient engendré la crise migratoire dans le but d'écraser les institutions européennes et de détruire la détermination européenne", indique M.Clark.

En outre, selon M.Breedlove, les forces armées russes, ainsi que le gouvernement syrien, auraient délibérément bombardé la population syrienne afin de les forcer à quitter le pays, provoquant ce faisant de graves problèmes en Europe.

"Mais attendez! Je pourrais vous jurer qu'une crise migratoire considérable avait déjà lieu avant l'opération militaire entamée par la Russie en Syrie, aussi bien qu'avant l'annonce par le gouvernement syrien d'une nouvelle offensive", précise l'analyste.

Selon Neil Clark, la crise migratoire est avant tout le résultat des hostilités déclenchées par les Etats-Unis et leurs alliés en Libye, en Afghanistan, en Irak et en Syrie, tandis que les accusations portées contre la Russie pèchent sur le fond.

Ce n'est pas la première fois que la Russie est accusée de tous les maux, et ce, sans preuves. Ainsi, dans le cas du vol MH17, qui s'est écrasé dans l'est de l'Ukraine. Washington, qui a dès le début accusé les insurgés du Donbass d'avoir abattu le Boeing malaisien, affirme posséder des preuves, mais refuse de les publier et invite la communauté internationale à le croire sur parole.

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Autre exemple, les arguments avancés par le gouvernement britannique en faveur du maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne, qui dépassent littéralement l'imagination.

"On nous dit que l'économie du pays s'effondrera, que les investissements seront arrêtés, que plusieurs risqueront de perdre leur emploi, que nous devons rester dans l'Union européenne afin d'assurer +la sécurité nationale+ et de combattre +l'agression russe+", indique Neil Clark.

Mais, selon le chroniqueur, l'économie britannique connaissait une croissance avant d'adhérer à l'UE, alors que "la sécurité nationale" n'a rien de commun avec l'appartenance à l'Union européenne.

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