Depuis plus d’une semaine, des bombardements des quartiers kurdes se poursuivent, ces attaques étant revendiquées par des groupes terroristes liés à la Turquie et à l'Arabie saoudite, a indiqué à Sputnik le représentant des YPG (Unités de protection du peuple) en France, Khaled Issa.
"Bien que ces bombardements soient moins intensifs que les précédents, les tirs de mortiers et de roquettes de la nuit dernière sur des quartiers majoritairement kurdes d'Alep et surtout le quartier de Cheikh Maksoud ont fait une soixantaine de morts et des centaines des blessés parmi les civils", a déclaré le résistant kurde dans un entretien exclusif accordé à l'agence.
Et d'ajouter que ces bombardements sauvages étaient revendiqués par des groupes terroristes liés à la Turquie et à l’Arabie Saoudite.
"Ils dépendent de la coalition qui est manipulée par la Turquie, l’Arabie Saoudite et le Qatar. Il s'agit notamment d'Ahrar al-Cham, du Front Al-Nosra, qui est la branche d’Al-Qaïda en Syrie. Ce sont 25 groupes terroristes qui n’arrêtent pas de tirer", s'est indigné M.Issa.
Il insiste sur le fait que ces "bandes de terroristes" dépendent directement de la coalition menée par le Qatar, l’Arabie Saoudite et la Turquie.
"Alors qu'on parle du cessez-le-feu, la communauté internationale et notamment les cinq membres du Conseil de sécurité des Nations unies doivent assumer leurs responsabilités et faire le nécessaire pour que les groupes terroristes cessent de bombarder les quartiers, où meurent les civils, les femmes et les enfants", a martelé le résistant kurde.
Il a prévenu que les Kurdes se défendraient et que les terroristes seraient vaincus.
La chaîne de télévision d'Etat Ikhbariyah a de son côté annoncé un bilan de 14 morts et d'au moins 40 blessés, ajoutant que les projectiles avaient frappé un marché. Elle a imputé les tirs à des terroristes. L'agence de presse syrienne Sana a également mentionné l'incident sans donner de détails.