La Russie et les États-Unis ont toujours dialogué, même pendant la guerre froide, mais à présent les Américains n'ont pas de stratégie précise à l'égard de la Chine et la Fédération de Russie, rapporte le journal allemand Die Welt.
"Les États-Unis n'ont pas de stratégie précise à l'égard de la Russie et plusieurs pays d'Asie, ils ne font que réagir tactiquement aux événements au Proche-Orient et en Afghanistan sans se fixer de but précis", selon l'analyste américain Anthony Cordesman.
"Les États-Unis ne sont plus l'unique superpuissance, malgré leur influence dans le monde. Est-ce que cette influence propose une stratégie sérieuse? Il ne semble pas que quelqu'un dirige, utilise et limite ce pouvoir", lit-on dans l'article de Die Welt.
Alors que les opérations militaires de George W. Bush en Afghanistan et en Irak ont porté préjudice au budget des États-Unis, l'administration Obama tente d'ignorer les conséquences de ces campagnes au Moyen-Orient. En conséquence, malgré le plus grand budget militaire du monde, les États-Unis ont le système de défense le plus fragile, conclut l'auteur de l'article.
L'ex-premier ministre britannique Tony Blair a reconnu que l'intervention des États-Unis et de leurs alliés en Irak en 2003 était l'une des causes principales de l'émergence du groupe terroriste État islamique (EI ou Daech). Dans le même temps, Tony Blair s'est excusé pour les erreurs commises pendant cette guerre.
La coalition occidentale a déclenché la guerre en Irak en alléguant la possession d'armes de destruction massive par le président irakien Saddam Hussein. Il s'est avéré par la suite que l'Irak ne détenait pas de telles armes, ce qui a contribué à la propagation de l'idée selon laquelle Tony Blair et George Bush avaient avancé de faux arguments afin de justifier l'intervention militaire dans ce pays.