Le nombre des investissements non-retables a augmenté à 3,18% du total des prêts, ce qui est le chiffre le plus élevé depuis les cinq dernières années. Ce recul, selon Bloomberg, est imputable aux sanctions russes, à la dévaluation de la monnaie nationale ainsi qu'à l'instabilité politique dans le pays, qui a entraîné une diminution du tourisme.
"Cette tendance se poursuivra et se renforcera. Je ne crois pas que la situation soit hors de contrôle, mais l'impact des sanctions russes, l'impact sur l'industrie touristique, la hausse du coût du financement et la monnaie affecteront le secteur des entreprises", estime Apostolos Bantis, analyste financier chez Commerzbank AG.
Pendant les deux premiers mois de l'année 2016, le volume des créances douteuses en Turquie a augmenté de 514 millions de dollars, soit une augmentation de 60% par rapport à l'année dernière. Si l'aggravation de ces taux se poursuit, cela aura un impact négatif sur tout le secteur bancaire du pays, rapporte Bloomberg.