Tout comme les hauts fonctionnaires du département d'État américain, Harris s'est référé au droit international pour justifier son initiative. Pendant la récente conférence sur la sécurité à New Delhi, il a déclaré que "l'Inde, l'Australie, le Japon, les USA et d'autres pays pourraient mettre en place une patrouille conjointe partout où le droit de la mer l'autorise".
Il a aussi indiqué où elle était nécessaire: dans l'océan Indien et en mer de Chine méridionale.
Depuis l'arrivée au pouvoir du premier ministre Narendra Modi en Inde, le pays a élargi sa coopération avec les États-Unis en mer. Mais les Indiens n'accepteront pas d'alliance officielle: New Delhi affiche une position très retenue à ce sujet.
Pékin a exprimé plusieurs protestations diplomatiques à Washington, New Delhi, Tokyo et Canberra contre ces plans de coopération militaire en mer. Les journalistes chinois considèrent cette alliance comme "hostile" et la qualifient de "mini-Otan".
Un deuxième porte-avions chinois est en cours de construction dans le port de Dalian. A terme, de tels navires pourraient devenir une arme puissante dans la politique étrangère de la Chine.
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