Par le passé, chaque fillette iranienne possédait une poupée fabriquée par sa grand-mère à l'aide de vieux chiffons. A présent, les poupées en plastique Barbie ont conquis le marché international, et les commerçants locaux éprouvent des difficultés à écouler leur production.
Aujourd'hui, en Iran, de moins en moins de magasins peuvent offrir à leurs clients un grand choix de poupées portant les costumes traditionnels des peuples iraniens. On peut en trouver seulement dans quelques boutiques de la rue Vali Asr, dans le centre de Téhéran.
باربیهای ایرانی هم آمدند! +عکس — https://t.co/tvSxtiNa2U pic.twitter.com/qU4JBSvV5E
— Royekhat (@Royekhatnet) 1 марта 2016 г.
Dans le magasin de Javad Karimi, les petites clientes peuvent acquérir une poupée iranienne nommée Khatun. Fabriquées à partir d'un modèle chinois, ces poupées Barbie iraniennes sont un peu plus chères (5 euros).
عروسکهای باربی چینی را با لباسهای اقوام ایرانی، به اسم عروسکهای محلی- سنتی ایرانی 20 هزار تومان میفروشند./ ايسنا pic.twitter.com/tRrQ1P9qv1
— امیر کلهر (@AmirrKalhor) 29 февраля 2016 г.
"Ça fait un an et demi que je travaille dans ce secteur. Je peux vous dire que Khatun se vend particulièrement bien avant les fêtes nationales de Shab-e yalda et de Nouruz", précise Javad Karimi dans une interview à Sputnik.
La boutique fabrique ses poupées à partir de poupées chinoises pour des raisons purement économiques. "La couture des vêtements de poupées est coûteuse. Plus le travail est difficile, plus le prix augmente. Et quand le prix est élevé, les ventes diminuent", conclut M. Karimi.