Fait curieux, les pays ont des recommandations différentes concernant les voyages en Russie. De toute évidence, l'influence néfaste de la Russie dépend aussi de la nation qui la subie.
Ainsi, le ministère australien des Affaires étrangères conseille de ne pas rencontrer des Russes sur Internet, car, après avoir inspiré confiance, ils vont escroquer de l'argent pour rendre visite à leur nouvel ami australien.
Le gouvernement chinois prévient qu'en été et au printemps, il y a beaucoup de tiques dans l'Oural, c'est pourquoi il vaut mieux ne pas passer beaucoup de temps en plein air.
Le ministère irlandais des Affaires étrangères recommande de faire attention au fameux froid russe en hiver, notamment au verglas et à la glace sur les toits. Il est conseillé de s'armer de chaussures qui ne glissent pas.
Au Canada, la glace sur les toits n’a pas d’importance mais dans vos verres il faut faire attention, car les bars russes sont très mal vus. Les Canadiens sont avertis de ne pas accepter des boissons offertes par des inconnus et de ne pas laisser ses boissons sans surveillance de peur d’être empoisonné puis volé.
Les Américains doivent résister à l'envie de ramasser de l’argent trouvé dans la rue. D'après le département d'Etat des Etats-Unis, en Russie on utilise le "schéma turc" d'escroquerie. Quand une victime "trouve" de l'argent par terre et un autre passant, un complice, propose de partager ce qui a été trouvé. C'est à ce moment-là que celui qui feint d'avoir perdu son argent commence à accuser les deux d'avoir volé l'argent. Lors du remue-ménage, l'étranger crédule est dépouillé.
Pourtant, malgré ces avertissements le nombre de touristes venant en Russie a atteint un niveau record au cours des sept dernières années.
Selon les informations de l'agence russe des statistiques Rosstat, pendant les neuf premiers mois de l’année 2015, presque 20,7 millions de personnes ont visité la Russie, soit 8% de plus qu'à la même période en 2014.