"Ne venez pas en Europe. Ne croyez pas les passeurs. Ne risquez pas vos vies et votre argent. Tout cela ne servira à rien", a déclaré M. Tusk à l'issue d'un entretien avec le Premier ministre grec Alexis Tsipras.
"Ni la Grèce, ni aucun autre pays européen ne pourront continuer à être des pays de transit". "Les réglementations de Schengen seront à nouveau appliquées", a-t-il prévenu.
Toutefois, il a critiqué jeudi les actions "unilatérales" de certains pays membres de l'Union européenne qui ont imposé des quotas à l'entrée de leurs territoires, rapporte l'AFP.
"Des décisions unilatérales sans une coordination préalable, même si elles sont compréhensibles dans un contexte national, portent atteinte à l'esprit européen de solidarité", a-t-il affirmé.
La Macédoine est le premier pays de la route des Balkans, empruntée par les réfugiés pour continuer leur périple vers les pays de l'Europe du Nord.
M. Tusk est arrivé jeudi matin à Athènes dans le cadre d'une tournée dans les pays des Balkans, en première ligne face à l'afflux de migrants. Il doit se rendre jeudi après-midi à Ankara pour convaincre le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu d'aider à réduire le nombre de migrants arrivant en Europe via la Grèce.
Cette tournée intervient à quatre jours du sommet crucial UE-Turquie à Bruxelles sur ce sujet.