M.Macron a d'emblée mis les cartes sur tables: si l'Angleterre sort de l'Union européenne, la France cessera de retenir les migrants à Calais et, en outre, incitera les banquiers français à quitter Londres pour Paris.
"Le jour où cette relation sera rompue, les migrants ne seront plus à Calais", a-t-il lancé.
La "relation" en question, c'est l'accord bilatéral franco-britannique permettant à Londres de mener des contrôles du côté français de la frontière. Selon le ministre français de l'Economie, l'Hexagone pourrait déplacer son camp de réfugiés et cela deviendrait "le tapis rouge" pour un flux de migrants vers l'Angleterre.
Le ministre est également d'avis qu'une éventuelle sortie de l'Angleterre de l'Union européenne pourrait affaiblir l'organisation dans les domaines militaire et économique.
"L'énergie collective (européenne) sera dépensée à développer, détendre les liens existants avec les pays membres, pas pour en créer de nouveaux", a conclu Emmanuel Macron.