Selon le procureur général finlandais Matti Nissinen, tout cela peut facilement être organisé par des soi-disant "réseaux anonymes", rapporte l'agence finlandaise Yle.
M.Nissinen a exhorté les autorités à se tenir sur leurs gardes en ce qui concerne ces nouvelles formes de criminalité internationale diffusées par les réseaux anonymes et décentralisés des sites qui existent hors de la vue de Google, Facebook et des navigateurs Web classiques.
Ces sites sont nourris par le sentiment que l'achat et la vente de services via argent virtuel est sûr et anonyme.
Pour garder les paiements hors de vue, les transactions sont effectuées en Bitcoins, la crypto-monnaie la plus répandue au monde. Cet "argent virtuel" est un code informatique en ligne qui n'est réglementé par aucun service de surveillance bancaire dans le monde. L'une des particularités du Bitcoin est sa capacité à garantir le complet anonymat de l'individu ou d'un groupe d'individus l'utilisant pour effectuer des achats.
L'argent virtuel est sur le marché depuis le milieu des années 1990. Cependant, la hausse de popularité des monnaies d'Internet a alimenté une vague de criminalité mondiale.