Dans une déclaration à l'agence de presse turque Anadolu, le ministère français des Affaires étrangères a annoncé que la France ne souhaitait pas voir le PKK retiré de la liste des organisations terroristes de l'UE.
"La position de la France est claire et constante: le PKK est un groupe inscrit sur la liste des organisations terroristes établie par l'Union européenne", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans sa déclaration à Anadolu.
"Les raisons qui ont présidé à son inscription restent pleinement valables", a ajouté le Quai d'Orsay.
L'initiative de "déblacklister" le PKK a été avancée par la députée portugaise au Parlement européen Ana Gomes, de concert avec Marie-Christine Vergiat (Front de Gauche). Leur pétition a été signée par plus de 100 eurodéputés qui estimaient que cela contribuerait à "l'instauration de la paix, du dialogue et des négociations" en Turquie.
Outre l'UE, le PKK est reconnu comme une organisation terroriste par l'Otan, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la Turquie.