"Tout ceci doit naturellement être vérifié. La France a donc demandé que la +task force+ chargée de surveiller la mise en oeuvre de la cessation des hostilités se réunisse sans délai", a-t-il dit en marge de la session annuelle du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU.
Le ministre a souligné que la France "souhaite ardemment la fin des hostilités", rapporte l'AFP. "Mais elle sera vigilante sur son application concrète", a-t-il dit.
"Ne nous y trompons pas: le drame syrien est le test à l'aune duquel tous nos efforts en matière de droits de l'Homme seront jugés", a poursuivi M. Ayrault. "Pour l'instant, force est de constater que c'est un échec."
L'accord de cessation des hostilités est le premier de ce genre en cinq ans d'une guerre qui a fait 270.000 morts et des millions de déplacés et de réfugiés.