Les chercheurs russes ont découvert dans les débris d'une météorite des microorganismes dont l'âge correspond approximativement à celui de notre planète. Ce qui constitue une nouvelle confirmation de l'hypothèse selon laquelle la vie est arrivée sur Terre depuis l'espace.
A cette époque, notre planète était encore en formation, de même que le Système solaire tout entier. C'est pourquoi la "mère patrie" des météorites est à chercher en dehors de celui-ci.
Selon l'académicien Alexeï Rozanov, il pourrait s'agir non pas de planètes mais de certains corps célestes couverts de flaques, de lacs, de rivières ou de petites mers où habitaient ces microorganismes.
A l'aide d'un microscope électronique, les scientifiques ont découvert des protozoaires à l'intérieur du météorite qui, comme on le suppose, se serait détaché de Mars.
Auparavant, la science estimait que la radiation de l'espace tuait toute forme de vie. Dans le laboratoire, les échantillons pris dans le vide ont été comparés à ceux de la Terre. Il s'est avéré que des bactéries extrêmes existent en orbite. En outre, elles vivent sur Terre dans les sources d'eau chaude et dans la lave volcanique.
Les astrophysiciens européens viennent eux aussi de découvrir des molécules particulières faisant partie de l'ADN dans un nuage gazier situé au centre de notre galaxie, à 26.000 années-lumière de la Terre.
Cela veut dire que la vie terrestre pourrait ne pas être la seule dans l'univers. Les scientifiques n'excluent pas qu'une autre civilisation puisse se développer dans l'espace parallèlement à la nôtre.