Le 25 février 2015, cette date restera sans doute gravée dans la mémoire des habitants de Juvignac. Cette petite commune près de Montpellier a été le théâtre jeudi d'une drôle de descente policière, dont la cible était une étudiante en droit de 29 ans, possédée par une passion pour le ministre français de l'Economie, Emmanuel Macron.
Au début, le ministre n'y aurait pas prêté attention, mais les messages d'amour continuaient d'arriver dans sa boîte courriel. Cette persistance de la jeune admiratrice a fini par pousser Emmanuel Macron, homme de principe et mari fidèle, à porter plainte.
La police judiciaire a vite établi l'identité de l'expéditrice et a mené jeudi une perquisition à son domicile. Pour neutraliser la harceleuse, les outils du délit — son téléphone portable et son ordinateur — lui ont été confisqués.
"Il y avait aussi des photos d'elle, dans le détail desquelles nous n'entrerons pas", précise une source judiciaire, citée par le quotidien.
Quel sort attend la jeune admiratrice? Elle a été placée en garde à vue, pour avoir "troubler la tranquillité" d'autrui et sera bientôt examinée par un psychiatre. Oui, le coup de cœur ministériel, ça se paie!