Les concepteurs des chasseurs furtifs de cinquième génération F-22 ou F-35, qui coûtent des milliards de dollars, n'ont pas su les rendre totalement invincibles, estime Dave Majumdar de la revue The National Interest.
"Si l'on perfectionnait les systèmes de traitement des signaux et qu'on utilisait des missiles autoguidés, il serait possible de dépister des avions américains de dernière génération en vol et de les cibler à l'aide de radars à basses fréquences", souligne-t-il.
"L'utilisation d'armes guidées par les radars à basses fréquences est définie par deux facteurs: l'épaisseur du rayon du radar et la durée de son impulsion", poursuit-il. Mike Pietrucha, expert en avionique et ancien officier de l'armée de l'air américaine, estime qu'il est possible de combler ces deux défauts grâce à la méthode de modulation de largeur d'impulsions, utilisée pour réduire la durée d'impulsion reflétée au sein du récepteur du radar. Cette approche permettrait ainsi d'améliorer la précision et la définition du radar.