Ces personnes sont accusées de trahison et de collaboration avec les services d'espionnage de l'Iran, selon la presse.
Elles sont également accusées d'avoir divulgué des secrets de défense, planifié des actes de sabotage, tenté de recruter des agents au sein de l'administration et d'avoir encouragé des "violences" à Qatif, ville de l'est de l'Arabie saoudite où se concentre la minorité chiite.
Selon l'acte d'accusation, certains des prévenus auraient rencontré le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei.
Ce procès s'est ouvert sur fond de tensions entre l'Arabie saoudite et l'Iran.
Nimr al-Nimr, poursuit l'AFP, avait été le principal moteur des protestations de 2011 de la communauté chiite qui affirme être discriminée dans un royaume à majorité sunnite.
Le cheikh Nimr avait été condamné à mort en octobre 2014 pour "sédition", "désobéissance au souverain" et "port d'armes" par un tribunal de Riyad spécialisé dans les affaires de terrorisme. Son arrestation en juillet 2012 s'était déroulée de manière mouvementée et deux de ses partisans avaient été tués au cours des manifestations qu'elle avait provoquées.