Le Comité de sécurité nationale du sénat américain a déclaré que les pays de l'UE avaient cessé de critiquer Washington pour espionnage.
"Après l'histoire d'Edward Snowden, les officiels venant d'Europe ne faisaient que se plaindre d'être espionnés par l'Amérique… Au lendemain des attentats terroristes de Paris, nous n'avons plus entendu de telles déclarations. Et après Charlie Hebdo non plus", déclare son président Ron Johnson.
L'ex-employé de la CIA Ray McGovern estime que ces procédés sont inefficaces dans la lutte contre le terrorisme.
"Cet espionnage est dicté par la volonté de collecter n'importe quelle information et traduit un certain niveau de développement technologique. Les autorités américaines ne disposent pas d'un système permettant de sélectionner des renseignements vraiment utiles. Au final, nous avons une botte de foin dans laquelle il est très difficile de trouver l'aiguille. Je refuse de croire que les Européens ne comprennent pas cela", a-t-il avoué.
Selon lui, la CIA aurait pu trouver les enregistrements des conversations entre les terroristes ayant mené les attaques à Bruxelles et à Paris, mais elle n'est pas en mesure de saisir ces terroristes de façon opportune.